Marc Dray au Manoir d'Ango

Sculptures en Renaissance L’évocation de la vie de l’armateur dieppois s’articulera autour de trois axes : «Jehan Ango, l’aventurier, l’humaniste, le libertin». Les sculptures pour certaines accompagnées d’un texte poétique seront disposées dans les salles, la cour-jardin devant le colombier. Elles mises en son et lumière par Michel Morin.


lundi

Publié par Marc Dray à 22:20
Envoyer par e-mailBlogThis!Partager sur XPartager sur FacebookPartager sur Pinterest
Article plus récent Accueil

Marc Dray au manoir d'Ango

Marc Dray au manoir d'Ango
photo Yann Pelcat (cliquer, aller sur albums publics: Marc Dray au manoir d'Ango)

Parcours de visite de l'expo

Marc Dray expose au Manoir d’Ango à Varengeville-sur-Mer, du samedi 6 août au samedi 10 septembre 2011, tous les jours aux heures d’ouverture (10 h à 12 h 30 et 14 h à 18 h) ses «sculptures en renaissance» sur le thème de «Jehan Ango, l’aventurier, l’humaniste, le libertin». L’intitulé de l’exposition est une référence à l’époque historique mais aussi un clin d’œil au travail de l’artiste, qui œuvre à la renaissance d’objets assemblés dans des compositions singulières et poétiques.

En passant sous le porche du manoir, à droite dans le salon de lecture de l’aile sud, des lampes-sculptures à instruments de navigation et mappemonde, dont le «Globe au compas», le «Globe à l’étude» et un «Vaisseau impérial» (texte dit et écrit par Marc Dray) rappellent les voyages lointains à la découverte du Nouveau Monde.

Sur «l’Astrolable», une table avec ses deux chaises assorties de Tiel Langlois, l’habilleur de meubles, «l’Oracle des navigations» évoque les grandes découvertes maritimes.

En sortant, quelques marches conduisent à la loggia : à droite, «l’Humaniste» rappelle les idées la Renaissance ; au fond, sur un banc, un jeu d’échecs géant, «Ango et mat» ; entre les arcades de la loggia, «les Janissaires » et «la Barque émissaire de Soliman le Magnifique», deux sculptures-bougeoirs, s’allument pour éclairer une fête à la tombée du jour…

Dans la cour intérieure du manoir, sur le puits repose «l’Ancrage », un bateau-sculpture à voile et une ancre géante en bois flotté. Sur la pointe de la pelouse est assise «la Levrette royale».

Devant le colombier et l’aile est, «l’Oiseau de Tolède», «le Perroquet des colonies», «le Cygne d’étang moderne», «les Colombes cendrées», «l’Oiseau qui faisait chanter les âmes» mêlent leurs chants à celui des pigeons voyageurs. A l’intérieur du colombier se dresse «l’Intrus» éclairé de projecteurs dont les lumières varient au son d’une musique inquiétante.

Dans le salon de l’aile est, «la Gîte», une maquette de caraque sortant d’un cadre, et «les Licornes de Magellan» sont accrochées au mur. «Le Miroir aux planètes» reflète les théories astrologiques sur la mélodie d’un «joueur de flûteau et les paons ».

Sur une table intitulée «Lettres noires», de Tiel Langlois, «l’Humaniste, sa conscience et l’oiseau de la liberté» invite à la réflexion. Sur un socle noir repose «la Lampe d’Arcimboldo», tête fruitée vide-poches.

Devant une fenêtre, «Mignonne, allons voir si la rose…» déclame un poème dit et écrit par Marc Dray en hommage à Ronsard. «La Locomotive mathématicienne» rend un hommage intemporel aux inventions qui ont fait progresser l’humanité.

Devant la belle cheminée, «la Diagonale des fioles», un jeu d’échecs dont les fous se font flacons de parfum, invite à poursuivre la partie. Sur les étagères de la bibliothèque, une série de rois-sculptures règnent sur des royaumes imaginaires.

Au fond, sur l’escalier en colimaçon, le «Trône d’Anne de Pisseleu», un fauteuil-sculpture percé, semble attendre une des maîtresses de François Ier dans une lumière intime orangée.

Discrètement cachée dans les deux armoires entrouvertes une série de phallus est annoncée par panneau : «Un visiteur averti en vaut deux…, derrière ces portes sculptures libertines et poésie libertaire». Ils portent les noms évocateurs de «Porte-Godemiché royal», «Phallus barbare» «Phallus d’abordage», «Phallus à confesse» «Phallus de paradis», «Dessert pour dame gourmande»… Une femme-féline, «la Chatte de la luxure», et des bottes noires vernies mise en scène dans «le Cachot» suggèrent les plaisirs de la chair. Un «Masque libertin», un «Trophée espagnol», le «Tabouret de plaisir pour courtisane à la botte de Charles Quint», «la Barque des putains du roi» et «la Surprise» évoquent les grandes fêtes qui se déroulaient au manoir à la Renaissance.

Dans la cuisine, devant les panneaux racontant la vie de Jehan Ango, «le Navire de la reine», «la Caraque royale» et «l’Eclaireur», et dans les corniches au-dessus de la cheminée, «Venise» et «la Jonque de l’archipel des Moluques» sont prêts à prendre la mer pour de longues traversées. Devant la cheminée, il ne manque qu’un feu pour que «la Salamandre royale» (texte dit et écrit par Marc Dray), «le Fol», «la Renarde», «Gargantua» et «le Gouteur» veillent aux préparatifs du repas des convives. Sur «le Rêve Bateau», une table de Tiel Langlois, «le Galion» est en partance pour des horizons lointains. «L’Allégeance et le serment» représente un corps de femme en noir coupé à la taille portant l’épée ; à ces pieds, un petit galant lui jure fidélité.

Dans la salle verte, «Camp du drap d’or» rappelle la rencontre de François Ier avec Henri VIII. Devant la petite cheminée, «les Echecs épicés» aux pions blancs-salières, pions noirs-poivrières et chevaux-hippocampes semblent attendre des joueurs après le souper.

«La Citadelle aztèque» et «le Dignitaire aztèque» évoquent Moctezuma, le dernier empereur aztèque, dont le trésor volé à Cortés par Jehan de Fleury, un des capitaines de Jehan Ango, fit la fortune de l’armateur dieppois.

Dans la salle de bains, «le Fessier musical» (texte dit et écrit par Marc Dray), «la Femme aux miroirs», «le Dessein de l’union» et «Madame promène son cul sur les remparts de Varengeville» sont là pour accompagner les ablutions d’une dame coquette.

En visitant le manoir, on entend dans chaque pièce la voix de Marc Dray déclamer un texte poétique de sa composition qui accompagne une sculpture. Les autres textes sont à lire à côté des sculptures qu’ils racontent et le recueil est offert…

La mise en lumière des œuvres du sculpteur par Michel Morin est une prouesse technique qui donne un éclairage en ombre portée sur les murs du manoir. Et le mobilier de Tiel Langlois, l’habilleur-restaurateur de meubles, réalisé pour l’exposition, intègre à merveille les lampes sculptures de Marc Dray.

Cette exposition dans le cadre enchanteur du manoir d’Ango vaut le détour tant pour admirer les bâtiments et jardins que les « upcycling sculptures » de Marc Dray, sculpteur et poète parisien résident dieppois merveilleusement mises en son et lumière par Michel Morin.


Photos du vernissage

Consultez les pages facebook
de Marc Dray et Myrisis Kahn
http://facebook.com/myrisis
http://facebook.com/marc.dray

Photos des sculptures au manoir d'Ango

http://studiopelcat.blogspot.com
Albums publics : Marc Dray au manoir d'Ango

Art Gallery

Art Gallery
à Dieppe

SITE DE MARC DRAY

  • Accueil
  • Biographie
  • Domicile-Atelier
  • Factory Marc Dray
  • Galerie Marc Dray
  • Identités Zodiacales (expo)
  • La Buissonnière (maison privée)
  • Le Bocal -DSN Dieppe (resto)
  • Le Gros Chat du Navire (expo)
  • Le Petit Prince à Offranville (expo)
  • Manoir d'Ango : "jehan Ango, sculptures en renaissance" (expo)
  • Marc Dray au Festival du Film Canadien de Dieppe
  • Marché de l'Art - Dieppe
  • Offranville : "Arsène Lupin : énigmes au Colombier" (expo)
  • Talents Aiguilles (expo)
  • Upcycling Sculptures
  • Villa Mon Repos (maison d'hôtes)
Thème Simple. Fourni par Blogger.